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Les maux par les mots
5 octobre 2018

Vendredi soir

Le vendredi soir c'est toujours un mélange de sentiments partagés.

Le week end qui arrive avec le repos et oublier le travail 2 mn est toujours une bonne chose mais en revanche, je sais que ces 2 jours resterons d'une banalité affligeante.

D'une part par le fait que ma conjointe travaille le samedi , donc je resterai avec ma fille toute la journée et que lorsqu'elle rentre, ce sont des habitudes de fatigue et de moments avec notre enfant. Il restera le dimance ou la plupart du temps, elle restera à lire sur sa tablette des romans ou à regarder la tv.

Bien sur,vous allez hurler en disant qu'il faut casser ces habitudes ... ben oui et vous avez raison, mais à force de forcer l'autre à bouger (cinema, sorties etc..) et que celui-ci n'a pas de désirs particuliers, les idées s'épuisent tout comme l'entousiame.... et à force, j'a baissé  les bras.

Par moments des moments de rebellions et de colère rejaïssent en moi , mais elles ne viennent que de mon côté.

Bref , c'est désespérant et faitguant.

Alors l'autre question qui pourrait se poser est la suivante : Pourquoi ne pas laisser tout tomber et partir ?

Ben parce qu'on fond de moi je refuse de céder à l'échec de mon couple , j'avais toujours rever de vivre avec quelqu'un toute ma vie en faisant l'engagement du mariage . Partir c'est avouer le constat d'échec , mon échec et ça , c'est difficile à accepter.

De l'autre, je ne veux pas que mon enfant puisse souffrir d'une séparation, c'est un supplice pour un enfant et personnes ne devrait faire vivre une souffrance tel à l'enfant, ceci est ma vision et non un jugement sur les autres histoires d'amour de couples finissant en divorce.

Et pour finir, ce couple est un point central familial , presque un exemple repris par beaucoup de gens par sa durée avec la pression sociale qui va avec.

Dans ce contexte,difficile d'envisager autre chose que de trouver des solutions , lutter contre mon découragement et mon sentiment d'injustice de vivre cela pour essayer encore et encore de redresser la situation.

Mais je dois dire que le prix à payer est lourd, prendre sur soi et se sentir seul au fond du trou parfois m'amène à des pensées sombres . Dans les moments de fatigue et / ou de découragement, parfois , oui j'ai l'honneteté de l'avouer , la mort est un échappatoire. Mais pas celle du suicide, car comme disais Coluche , ceux qui se suicide s'en veulent et moi personnellement je m'en veux pas , mais j'imagine que l'accident ou la maladie soulagerait mes maux .

Finir avec ce calvaire et cette vie sans réel but pour passer à autre chose .... ou à rien ... mais ça c'est une autre question qui vaura bien un post sur le sujet.

Alors tant bien que mal, je continue le chemin même i je suis pessimiste mais je me surprend à continuer malgré tout à tenir et lutter.

Fétishiste ou masochiste ? 

 

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